Après quelques photos d’essai, voici mes premières impressions sur l’appareil photo SIGMA FP L et l’objectif Voigtländer Heliar 40 mm f/2.8. Veuillez noter qu’il ne s’agit pas d’un test, juste de mes humbles, mais honnêtes, impressions. Accédez à la galerie pour voir les photos d’essai.
SIGMA FP L : mes premières impressions
Qualité d’image
Ce que vous lirez sur la qualité d’image du SIGMA FP L est bien sûr subjectif mais c’est mon humble avis. En passant du capteur APS-C du Ricoh GR III au capteur plein format du FP L, la première chose qui m’a marqué a été la plage dynamique plus grande. L’autre chose est un meilleur équilibre tonal dans mes photographies en noir et blanc. Le capteur 61MP capture également plus de détails et produit des fichiers de plus grande résolution (9K contre 6K pour le GR III).
Il n’y a pas de stabilisation d’image dans le FP L ni de stabilisation optique dans l’Heliar. J’ai constaté que je devais adapter un rythme plus lent que celui auquel je suis habitué avec le GR III, doté d’une stabilisation d’image sur 3 axes, lors de la prise de vue. Vous devez donc rester immobile jusqu’à ce que l’appareil photo fasse son travail, sinon vous vous retrouverez avec des photos floues et mal définies. Avec le GR III, j’avais l’habitude de pointer, de prendre un cliché, puis de passer rapidement à la photo suivante.
Taille et prise en main
Au début, le SIGMA FP L me paraissait grand par rapport à mon petit Ricoh GR III. Mais ce n’était qu’un biais subjectif après avoir passé autant de temps avec le GR. Le FP L est compact et a un format minimaliste, c’est essentiellement un rectangle. La prise en main n’est pas super honnêtement, mais pas trop mauvaise pour mes mains. Utilisez simplement deux mains pour bien le sécuriser, avec une seule main, c’est assez glissant.
Facilité d’usage
J’ai utilisé le FP L avec le mode Av (Priorité à l’ouverture) et j’ai ignoré pour l’instant le mode manuel. Pourquoi ? Eh bien, après avoir utilisé les deux modes avec mon GR III pendant un certain temps, le mode manuel donne plus de contrôle, mais n’ajoute rien pour la photographie de rue. Au contraire, vous perdrez en réactivité. Le FP L est un bonheur à utiliser avec le mode Av et l’auto-ISO ! Ce n’est pas plus compliqué que de photographier avec le GR III, la seule différence est de faire la mise au point manuellement avec l’Heliar 40 mm au lieu d’utiliser les boutons et la molette.
Bien que le FP L dispose d’un écran tactile, j’ai trouvé son utilisation limitée. Vous naviguerez dans le menu principalement avec les boutons et la molette arrière. Enfin, porter l’appareil photo et l’objectif autour du cou n’est pas très confortable. J’ai trouvé qu’il était beaucoup plus confortable de le porter comme un sac à bandoulière.
Logiciel
Je n’ai pas trouvé le logiciel du SIGMA FP L trop compliqué. Le menu est plutôt facile à parcourir, mais la navigation n’est pas rapide, car vous devez faire défiler le menu d’un écran à l’autre. Mais une fois correctement configuré à votre goût, vous ne plongerez probablement pas dans le menu aussi souvent. Vous disposez d’un bouton QS pour accéder à 8 raccourcis configurables, idéal pour accéder rapidement et aux paramètres régulièrement utilisés. Il y a un bouton dédié pour changer de mode (Manuel, Priorité à la vitesse, Priorité à l’ouverture, Programme et 6 modes personnalisés). La commutation entre les différents modes de couleur est rapide grâce à un bouton Color dédié.
Mon principal reproche au logiciel est le manque de différents modes noir et blanc. Vous devrez vous contenter d’un mode monochrome unique et configurable par rapport aux modes BW, Soft BW, Hard BW, HDR et High Contrast du GR III. Mais je le savais à l’avance, alors je vais m’y adapter, je l’espère de manière créative.
Le focus peaking du FP L est un délice et fonctionne bien même avec des photographies monochromes. J’ai trouvé le focus peaking du GR III inutilisable en noir et blanc, mais votre expérience peut différer.
Voigtländer Heliar 40mm f/2.8 : mes premières impressions
Qualité d’image
Encore une fois, c’est subjectif, mais simplement mon honnête opinion. La qualité de l’image est excellente ! Ce n’est pas un objectif bon marché et vous le verrez à travers vos photos. Le Voigtländer Heliar 40 mm est plus doux que le GR III. Mais pas dans le mauvais sens. Je trouve que l’objectif a une douceur romantique avec un rendu dreamy (rêveur). Le Heliar 40mm a une personnalité qui lui est propre au lieu d’être juste un autre objectif parmi d’autres.
Maintenant, quelques inconvénients… La distance de mise au point minimale est de 70 cm, ce qui est courant pour les objectifs à monture M d’après ce que j’ai glané en ligne. L’Heliar est un objectif à monture M et le FP L est un appareil photo à monture L, il n’y a aucune communication entre les deux. Quoi qu’il en soit, l’Heliar 40 mm n’a pas d’électronique à l’intérieur pour envoyer des données au boîtier. En pratique, vos JPEG n’enregistreront pas l’ouverture utilisée. Pour moi, ce n’est pas si important.
Facilité d’usage
C’est mon premier objectif manuel, attendez, c’est même mon premier objectif ! J’avais donc peur qu’il me faudrait un certain temps pour m’adapter et apprendre à l’utiliser. J’ai eu tort. L’Heliar 40 mm est merveilleux à utiliser, il est tellement agréable à toucher. Réglez simplement la bague d’ouverture entre f/2,8 et f/22 (il y a aussi des half-stops). Tournez l’anneau de distance entre 0,7 mètre et l’infini (les étapes incluent : 0,8, 0,9, 1, 1,2, 1,5, 2, 3, 5 et 10 mètres). Il existe un mécanisme pour verrouiller la mise au point à l’infini.
Juste un truc gênant : la bague de distance a tendance à bouger lorsque vous changez l’ouverture. Cependant, vous l’assimilez rapidement et c’est plutôt un désagrément mineur.
Galerie
Toutes les photographies ci-dessous ont été prises avec le mode monochrome du SIGMA FP L avec les paramètres par défaut, la qualité JPEG étant régler sur fine (la meilleure qualité). J’ai dû les réduire pour la publication, car sinon ils sont trop gros (environ 30 Mo). Mode Av utilisé pour tous les clichés.
Pour mes premiers clichés d’essai, je voulais tester un réglage permettant de capturer des paysages et des scènes urbaines d’une manière douce et rêveuse. Les trois photographies que vous verrez ci-dessous ont été prises à f/4.
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