Votre panier est actuellement vide !
Le Ricoh GR III est un excellent appareil pour la photographie de rue, mais je ressens depuis l’année dernière le besoin d’acquérir un appareil photo à objectif interchangeable. Enfin, j’ai fini de me constituer mon premier ensemble boîtier + objectif. Dans ce billet de blogue, j’explique pourquoi j’ai choisi le SIGMA FP L et le Voigtländer Heliar plutôt que d’autres boîtiers et objectifs.
Les appareils photo que j’ai d’abord envisagé d’acheter
Lorsque j’ai commencé à chercher un boîtier compact, quelques-uns ont retenu mon attention : les Sony Alpha 7C et 7CR, ainsi que le Fujifilm X-Pro 3. J’ai abandonné l’Alpha 7C car il était trop cher pour un capteur 24MP, l’Alpha 7CR a un capteur plein format de 61MP mais trop cher à 3 699€ (nu, sans objectif) ! Je dois également ajouter que je n’ai pas été convaincu par le logiciel des caméras Alpha (en l’analysant via leurs manuels). Fujifilm semble disposer d’un excellent logiciel offrant de nombreuses possibilités créatives avec ses simulations de films. Hélas, le X-Pro 3 n’était plus disponible et son capteur APS-C n’était pas ce que je souhaitais. Après avoir attendu une annonce de X-Pro 4, j’ai abandonné. C’est alors que mon intention s’est tournée vers le SIGMA FP L.
Pourquoi j’ai opté pour le SIGMA FP L
Il y a beaucoup d’avis négatifs sur le FP L en ligne : dans les tests, sur les forums, sur Reddit… Il y a du rolling shutter, il n’a pas d’obturateur mécanique, le temps de lecture du capteur est lent, ce n’est pas ergonomique à manipuler et à utiliser, c’est plus orienté vidéo que photo… C’était décourageant au début mais voir que le SIGMA n’était pas le boîtier hype encensé par tout le monde et invité à toutes les soirées me l’a fait aimer encore plus. Peut-être que le SIGMA FP L a certaines limites, mais moi aussi, j’en ai des limites et j’ai pensé que nous pourrions les surmonter ensemble.
Ainsi, la première chose qui m’a attiré vers le FP L a été son format compact et son capteur plein format. Il n’est pas aussi petit que le GR III mais il est assez petit même si le SIGMA est beaucoup plus lourd. (Je comparerai la taille des deux appareils photo dans un prochainbillet de blogue.) C’est surprenant d’avoir un capteur plein format dans un si petit boîtier et j’en voulais absolument un, en espérant avoir plus de plage dynamique pour mon noir et blanc.
La résolution du capteur du FP L est l’une des raisons pour lesquelles le SIGMA m’a conquis. Sa résolution de 61MP est énorme et je prévois d’utiliser se fonction crop zoom pour zoomer avec mon objectif principal. Un objectif 40 mm comme mon Heliar devient un objectif 60 mm avec facteur de zoom 1,5x. Et cela avec des fichiers JPEG de même résolution que mon GR III. Idéal pour avoir plus de polyvalences dans les rues avec juste un petit objectif principal.
L’absence d’obturateur mécanique signifie que le SIGMA FP L est complètement silencieux (après avoir désactivé le bruit émis par l’appareil). L’obturateur électronique ne me dérange pas, mais je n’ai pas encore passé assez de temps avec pour voir s’il y a un problème de rolling shutter ou non. Mais je pense que pour la photographie de rue, ça devrait aller.
Autre point en faveur du FP L : SIGMA a continué à améliorer le firmware après sa sortie. Il est appréciable que la société ait continué à améliorer son appareil photo grâce à des mises à jour logicielles. J’ai vérifié la carte des menus et le manuel avant d’acheter mon FP L et j’étais convaincu que le logiciel serait bon. Tout ça pour 2 299 €, c’est tout à fait raisonnable, je trouve.
Les raisons pour lesquelles j’ai choisi le Voigtländer Heliar 40mm f/2.8
Je voulais un petit objectif à la fois par souci de discrétion et pour le transporter facilement avec moi dans mon petit sac bandoulière. Cet objectif Heliar est vraiment petit avec un beau design vintage qui me donne envie de le toucher ! La deuxième raison est la focale : je voulais quelque chose de moins large que le 28 mm de mon GR III. 40 mm sera un bon changement.
Le prix (549€ ici en France) a également été un facteur décisif important. C’est un objectif relativement abordable : pas bon marché mais pas très cher non plus. Je pense que le prix est acceptable pour un objectif fabriqué au Japon par Cosina. Mais j’ai eu de la chance, je l’ai eu en promo pour une centaine d’euros de moins. Alors, cherchez les promos avant de payer le plein pot. Veuillez garder à l’esprit que pour utiliser le Heliar en monture M sur le FP L qui est en monture L, vous aurez besoin d’un adaptateur, ce qui signifie plus de dépenses…
L’un des points importants qui m’a décidé à acheter cet objectif est la marque. Voigtländer est une marque fiable et certains de ses objectifs ont, dit-on, du caractère : le Nokton Classic, l’Heliar… Je ne voulais pas d’un objectif parfait—trop transparent—j’en voulais un avec une âme propre. Il me faudra un certain temps pour le tester afin de confirmer ou infirmer que l’Heliar a du caractère.
Lisez aussi mes derniers billets de blog
Bonjour, je suis MESAGI ! Je suis un artiste photographe autodidacte originaire de Paris, France.
Je suis l'auteur de la série de livres Le vrai Paris : Diaries série de livres et je travaille également sur d'autres créations d'art photographique.
Vous pouvez acheter mes livres de photographie.
Ce blog vous est proposé sans aucune publicité, si vous l'aimez vous pouvez faire un don.
Lisez mes billets de blog populaires
- Clichés d’essai, travaux préliminaires : leurs différences et leurs finalités
- Une astuce simple pour vous aider à être dans la zone et booster votre créativité photographique
- Comment la photographie de rue peut être bonne pour votre santé mentale
- Trouver l’inspiration pour la photographie dans la musique
- SIGMA FP L et Voigtländer Heliar: nouveaux clichés d’essai monochromes