À Propos de Moi

Résumé de mon parcours

  • 2022 : Je suis tombé amoureux de la photographie et j’ai acheté mon premier appareil photo
  • 2023 : J’ai lancé mon site Web et commencé à bloguer
  • 2023 : Je me suis inscrit en tant artiste-photographe sous le statut d’artiste-auteur
  • 2024 : La Mairie de Paris m’a accordé une subvention, en tant qu’artiste-photographe, afin d’acquérir mon premier appareil photo à objectifs interchangeables.

Qui suis je?

MESAGI (prononcé ME-SA-JI) est la combinaison de mon prénom et de mon nom. Je suis un homme introverti mais sensible et guidé par mes émotions. Outre me balader avec mon appareil photo, j’aime faire tourner un CD pour rêver en musique, plonger dans un bon film pour ressentir différentes émotions, me verser une libation et allumer un cigare pour brûler mon stress.

Millésime 1984, je suis parisien depuis des décennies. J’ai essayé beaucoup de choses dans ma vie–de trader à chef d’équipe dans la rénovation d’appartements–sans trouver de succès ni de satisfaction. Je suis un rêveur, pas un réaliste. Cela explique peut-être pourquoi je me suis lancé sans hésitation dans la photographie alors que c’est bien connu, les artistes meurent de faim…

Comment j’ai rencontré la photographie

Été 2022. À l’approche de la fin de la trentaine, je me retrouve fauché et perdu après des années d’échecs et de dépression. J’essaie de trouver un emploi à temps partiel depuis des mois. En vain. Vous pouvez imaginer à quel point le fait d’être rejeté pour des emplois à temps partiel sans intérêt–comme superviseur de passages piétons et porteur de sacs de courses–m’a blessé.

J’avais déjà un pied dans le monde de l’art en tant que créateur de NFT. La curiosité ou le désir (ou les deux) m’a poussé à me procurer des livres sur le dessin et la photographie. C’est ainsi que j’ai vu pour la première fois une photo de la légende de la photographie de rue Daido Moriyama. Ce fut un choc émotionnel, je n’avais jamais ressenti autant d’émotion devant une photo ! L’art de Daido Moriyama m’a fait tomber amoureux de la photographie en noir et blanc !

J’ai acheté un Ricoh GR III et d’autres livres et je me suis formé à la photographie de rue à Paris. Et il n’y avait aucun doute dans mon esprit : j’avais trouvé ma vocation ! Enfin, j’avais trouvé quelque chose auquel me raccrocher dans ce monde absurde. Quelque chose qui m’apporte paix, espoir et un sentiment d’accomplissement personnel.

Comment je prends mes photos

J’ai tendance à me dire que la photographie est un souffle. La photographie dont je suis amoureux est celle que je vis dans le moment. Quand je prends des photos, c’est comme un rêve : je ne pense plus, je fais, je suis dans la zone. Une fois que j’ai terminé, j’ai le même sentiment qu’au sortir d’un rêve le matin : un esprit brumeux avec un souvenir incomplet du rêve rêvé.

Je ne peux donc pas me résoudre à éditer ou à modifier mes photographies après coup. C’est pourquoi mes photographies sont créées directement sur mon appareil photo. Je crois, ainsi, qu’elles sont fidèles à mes émotions au moment où j’appuie sur le déclencheur alors que mon être, matériel et immatériel, est immergé dans l’atmosphère du lieu.

Mes clichés en noir et blanc ne font pas exception : ils sont pris directement en monochrome dans l’instant et sur le lieu. Ils ne résultent pas de la conversion de photographies en couleur au noir et blanc à l’aide d’un logiciel informatique.

Mon style

L’expression personnelle prime sur les règles. C’est la réponse à laquelle je suis arrivé après m’être tourmenté avec les règles photographiques pendant plus d’un an. J’en suis arrivé à la conclusion que les règles constituent un obstacle à mon expression personnelle. Cela sera le fil conducteur de chacun des styles visuels sur lesquels je travaille. Ces styles ne sont que des graines pour l’instant, mais j’ai l’espoir que mes efforts finiront par donner vie à des photographies visuellement et émotionnellement touchantes.

Influences

Ma principale influence est Daido Moriyama, c’est lui qui m’a fait aimer la photographie. Je suis particulièrement fan de son livre compilation Records, publié en France. Les films en noir et blanc m’ont toujours fait une grande impression. Pour en citer quelques-uns : In The Soup (1992) d’Alexandre Rockwell, Le Feu Follet (1963) de Louis Malle, The Stranger (1946) d’Orson Welles… La musique et mon ressenti du moment font aussi partie de mes influences.