Ces derniers mois, je me sentais déprimé. J’avais ce profond sentiment d’insatisfaction à propos de tout : ma photographie, ma vie… J’avais beau y réfléchir, je ne parvenais pas à comprendre pourquoi je me sentais si insatisfait. J’étais impuissant jusqu’à ce que je commence à réaliser la source de mes tourments.
Sans désirs
Vous pouvez supposer d’après ce que j’ai écrit ci-dessus que j’étais sans désirs et vous aurez raison. Les désirs sont un moteur capital pour moi (et je suppose pour la plupart d’entre nous) lorsqu’il s’agit de mener ma vie, de prendre les bonnes décisions et de prendre les bons engagements. Sans désirs, je ne me sens pas vivant et je suis paralysé. Mais pourquoi ai-je fini par devenir un être sans désirs ? C’est un point important que je viens de réaliser.
Vous voyez, nos véritables désirs sont des aspirations souvent éprouvantes à atteindre. Finaliser et publier mon premier livre, développer mes styles visuels, vivre pleinement en tant qu’artiste-photographe… Ce sont autant d’ambitions compliquées pour un type sans le sou et fatigué, dépourvu d’une longue expérience. C’est le point important : la difficulté de réaliser mes véritables souhaits m’a rendu inconsciemment désespéré à leurs sujets et je suis devenu paralysé, sans désirs. Pas d’envies, pas de difficultés liées à gérer, vous voyez comment fonctionne ce poison. Mais vous finissez par faire face à la douleur d’une vie insatisfaisante, en vous sentant perdu : une vie floue.
Comment j’ai fait face au fait d’être sans désirs
Notre volonté n’est pas éternelle : elle s’affaiblit avec le temps et il faut la renforcer. Confronter mes véritables désirs m’a aidé dans cet objectif. J’ai dû reconnaître les difficultés que j’ai à surmonter, ainsi que les efforts que je dois entreprendre pour avancer. Mais cela n’est pas suffisant. Voici un point capital : j’ai dû prendre l’engagement envers moi-même, de faire face, à tout ce qui se trouverait entre mes chères aspirations et moi-même. Sans engagements, ce ne sont que des promesses creuses, des mensonges vendus à nous-mêmes. C’est pourquoi la volonté est si importante : c’est la frontière tenue entre tenir bon et abandonner.
Accrochez-vous à vos désirs véritables
Peu importe que vous les appeliez rêves, ambitions ou aspirations : accrochez-vous à vos désirs les plus chers. Ceux qui comptent réellement pour vous. Identifiez-les clairement, acceptez la misère que vous rencontrerez sur le chemin qui y mène et engagez-vous à leurs égards !
